Le bilan d’activité 2016 de l’AFVS a été adopté par l’assemblée générale des adhérents le 10 avril 2017.
En voici le texte, qu’il est possible télécharger.
Selon deux nouveaux rapports de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), plus de 25 % des décès d’enfants de moins de 5 ans est attribuable à la pollution de l’environnement.
Chaque année, les risques environnementaux — pollution de l’air intérieur et extérieur, tabagisme passif, insalubrité de l’eau, manque de moyens d’assainissement et hygiène insuffisante — entraînent le décès de 1,7 million d’enfants de moins de 5 ans.
La démarche d’élaboration du troisième Plan régional Santé Environnement (PRSE3) a été lancée officiellement en avril 2016 avec l’ambition d’améliorer la qualité de vie des Franciliens et de réduire les impacts sanitaires liés à l’environnement en Île-de-France.
L’Île-de-France est confrontée à des enjeux forts en termes d’environnement avec des effets potentiels sur la santé des Franciliens :
Par ailleurs, des inégalités fortes sont constatées au niveau de l’exposition des Franciliens aux risques environnementaux.
Pour apporter des réponses aux enjeux franciliens de santé environnementale, le PRSE3 propose 18 actions structurées en quatre axes. Elles portent sur le développement d’outils et de démarches nouvelles en santé environnement, la prévention, l’approfondissement des connaissances sur les expositions, les mesures dans l’environnement, la communication et la mise en réseau, la formation.
Déclinant au niveau régional le troisième Plan national santé environnement, il s’inscrit dans la continuité des PRSE1 et PRSE2 dans une volonté d’innovation. Il place au cœur de ses priorités la réduction des inégalités sociales et environnementales de santé et la maîtrise des risques émergents.
Chacun peut répondre à la consultation.
Le plan est en accès libre jusqu’au 9 juin 2017 en suivant ce lien : https://mon-partage.fr.
Et pour laisser son avis, il suffit de remplir le questionnaire en cliquant sur le lien : https://fr.surveymonkey.com/r/PRSE3
Les 32 stands de tir de la police nationale en Île-de-France sont fermés par décision du ministère de l’Intérieur, annonce Le Parisien, le 21 avril 2017.
La raison : l’interruption du nettoyage des locaux par une société prestataire, qui ferait peser un risque d’incendie dans ces lieux confinés. Et à l’origine de cette situation, la contamination au plomb de trois salariés de la société chargée de l’entretien des stands de tir. Des taux de contamination près de deux fois supérieurs à la normale auraient été décelés sur ces personnes par le médecin du travail qui a alerté l’Inspection du travail.
L’entreprise a donc été contrainte de suspendre son activité dans les stands de tir depuis le 3 avril.
Aucune date de reprise des entraînements n’a été communiquée. Contacté par le journal, le ministère n’a pas été en mesure de répondre.
L’assemblée générale constitutive de l’Union nationale des associations agréées du système de santé, association prévue par l’article 1 de la loi de modernisation de notre système de santé afin de renforcer la légitimité et la reconnaissance de la représentation des usagers, s’est tenue le 21 mars 2017.
Les associations ayant à ce jour fait la démarche de rejoindre cette nouvelle Union en signant ses statuts, issus d’un travail participatif de co-construction dans le cadre de la préfiguration coordonnée par Edouard Couty, sont au nombre de 73 (cf. liste en document joint).
Le Collectif interassociatif sur la santé (CISS) s’est, lui, fondu dans l’Union nationale des associations agréées du système de santé en en adoptant les statuts, cette évolution statutaire ayant fait l’objet d’un vote à l’unanimité en assemblée générale extraordinaire du CISS ce même 21 mars 2017.
L’adhésion à l’Union reste ouverte à toute association agréée au niveau national désireuse de rejoindre ce mouvement et partageant sa charte de valeurs, pour renforcer la participation associative des représentants des usagers dans le cadre de la démocratie en santé. Les associations agréées au niveau régional ont, quant à elles, la possibilité de s’inscrire dans ce même mouvement en s’impliquant dans les territoires où elles sont présentes, au niveau des délégations régionales (Unions régionales des associations agréées du système de santé). Ces délégations vont être progressivement mises en place en fonction de la dynamique propre à chaque région tout au long de l’année 2017.
Un bureau transitoire de 13 membres a été désigné parmi les représentants des associations signataires particulièrement impliquées dans les travaux de préfiguration de l’Union (voir la composition en document joint).
Sa principale mission est de préparer l’élection du premier Conseil d’administration de l’Union en mettant en place toute la dynamique associative interne liée à la répartition des associations membres en sept collèges associatifs, auquel vient s’ajouter un collège de délégations régionales. La volonté est ainsi d’assurer une juste répartition du nombre d’administrateurs en fonction des différentes familles associatives intervenant dans le vaste champ de la santé, tout en apportant une dimension territoriale à cette approche panoramique de l’action associative en santé.
Le Conseil d’administration devrait être installé par un vote en assemblée générale ordinaire d’ici la fin mai 2017, ce qui permettra de procéder alors à l’élection du bureau de l’Union et de son/sa président(e) afin qu’elle soit pleinement en ordre de bataille.
Contact :
Marc Paris : 01 40 56 94 42 / 06 18 13 66 95 / mparis@unaass.org
AAAVAM , ADMD, Advocacy France, AFA, AFC, AFD, AFDOC nationale, AFM-Téléthon, AFSA, AFSEP, AFVD, AIDES, AFPric, AFDE, AFH, Alliance maladies rares, AFVS, Alcool Ecoute Joies et Santé, Alliance du cœur, ANDAR, APF, ARGOS 2001, ARSLA, ASBH, Association Amis de la santé, Association MARFANS, Autisme France, AVIAM, CADUS, CNAFAL, CNAO, Croix Bleue, CLCV, EFAPPE, Epilespie France, E3M, Familles de France, Familles rurales, Fédération Alccol assistance, FFAAIR, FFCM, Fibromyalgie France, Fibromyalgie SOS, FNAPSY, FNAIR, FNAR, FNA-TCA, FNATH, France alzheimer, France Greffes cœur poumons, France parkinson, France psoriasis, Générations mouvement, impatients chroniques et associés, La CSF, Le LIEN, LNCC, Renaloo, Schizo Oui, Réseau DES France, SOS hépatites, Transhépate, UAFLMV, UFC Que Choisir, UFAL, UNAF, UNAFAM, UNAFTC, UNAPECLE, UNAPEI, Vaincre la mucovicidose, Vie libre, VMEH.
Sept collèges des associations agréées au niveau national :
o Collège des associations dont l’objet est la défense des intérêts des personnes malades.
o Collège des associations dont l’objet est la défense des intérêts des personnes âgées et retraitées.
o Collège des associations dont l’objet est la défense des intérêts des personnes en situation de handicap.
o Collège des associations dont l’objet est la défense des intérêts des familles, dont l’Union nationale des associations familiales.
o Collège des associations dont l’objet est la défense des intérêts des consommateurs.
o Collège des associations dont l’objet est la défense des intérêts des personnes en situation de précarité.
o Collège des associations dont l’objet principal est la défense et la promotion de la qualité et de la sécurité de la prise en charge, ainsi que celles dont l’objet est la santé environnementale.
1 collège des délégations régionales, les Unions régionales des associations agréées du système de santé.
– Edouard COUTY, président ;
– Danièle DESCLERC-DULAC, première vice-présidente / secrétaire, CISS ;
– René MAZARS, trésorier, CISS ;
– Arnaud de BROCA, FNATH ;
– Lucien BOUIS, CISS Île-de-France ;
– Mathieu ESCOT, UFC Que Choisir ;
– Samuel GALTIE, AIDES ;
– Yvon GRAIC, CISS Haute-Normandie ;
– Pierre-Marie LEBRUN, UNAF ;
– Jean-Pierre MARION, CISS Hauts-de-France ;
– Vincent PERROT, CLCV ;
– Ginette POUPARD, délégation CISS Aquitaine ;
– Gérard RAYMOND, Fédération française des diabétiques.
L’Association des paralysés de France (APF) lance une grande initiative à l’occasion de l’élection présidentielle.
Elle publie « 2017-2022 Changeons de cap ! », cinq mesures phares et 40 propositions prioritaires pour une société inclusive et solidaire.
Ces propositions sont regroupées autour de cinq thématiques essentielles pour changer la vie quotidienne des personnes en situation de handicap et de leurs proches :
Pour porter cette campagne, elle organise la Marche des oubliés :
Quatre personnes en hand-bike et vélo-béquilles, adhérentes de l’APF, accompagnées d’un minibus événementiel conduit par un adhérent bénévole, porteront de Nantes à Paris les propositions de l’APF « 2017-2022 Changeons de cap ! ».
Départ : samedi 25 mars à 14 h de la préfecture de Nantes.
Arrivée : mardi 11 avril à 14 h sur l’esplanade des Droits de l’homme au Trocadéro, à Paris.
L’AFVS s’associe à cette action et appelle ses adhérents à accueillir les marcheurs place du Trocadéro le 11 avril 2017.
La loi sur le droit au logement opposable (dite loi DALO) a été adoptée en mars 2007. Elle a représenté une conquête législative et sociale majeure : en 10 ans, 122 000 familles ont été relogées.
Ceci ne doit pas cacher les nombreuses insuffisances dans la mise en œuvre de ce droit : manque d’information et d’accompagnement des requérants potentiels, pratiques restrictives des commissions de médiation, insuffisance de l’offre mobilisée, manque de volonté politique dans certains territoires pour accueillir les ménages prioritaires, stigmatisation à leur égard, etc. Alors que la crise du logement s’est amplifée depuis 10 ans, le nombre de recours recule tandis que celui des ménages reconnus prioritaires et restant à reloger augmente, pour atteindre le chiffre de 55 000 en 2016, majoritairement en Île-de-France et en PACA.
Sur la base de constats, les principales associations œuvrant en faveur du logement notamment des personnes défavorisées (dont le DAL, l’Armée du salut, Emmaüs, France terre d’asile, le Secours catholique, etc.) et également l’AFVS ont rendu publiques leur propositions pour améliorer la mise en œuvre du DALO.
La loi DALO avait pour ambition première d’enclencher une réforme profonde de la politique du logement. En rendant visibles les besoins, la loi devait inciter les acteurs à développer une offre de logements suffisante, accessible et mieux répartie sur les territoires. Faute de volonté politique, cette ambition est restée lettre morte. À l’occasion des 10 ans de la loi DALO et de la campagne présidentielle, les associations réclament une autre politique du logement, qui se fixe pour objectif de permettre à chacun d’accéder à un logement décent en fonction de ses besoins et de ses capacités. Cette politique nécessite la mobilisation de moyens budgétaires pluriannuels et doit être déclinée sur les territoires en lien avec les collectivités locales.
Ci-dessous, le texte des propositions.
[pdf-embedder url= »http://www.afvs.net/wp-content/uploads/2017/03/DALO-10-ans-après-lappliquer-cest-urgent-février-2017.pdf » title= »DALO 10 ans après l’appliquer c’est urgent -février 2017″]
Tous les deux mois les familles faisant partie de l’Association des familles victimes du saturnisme peuvent se réunir au siège de l’association. C’est l’occasion d’échanges, de partage de points de vue. Lors de chacune de ses rencontres l’équipe d’animation de l’AFVS propose un thème de discussion. Nous tenterons de fournir sur ce site les principaux supports qui ont été présentés lors de ces réunions.
Ces différents matériaux seront regroupés sur cette page.
Le 12 février dernier un échange a eu lieu sur « Les polluants dans les logements. Comment choisir les produits d’entretien les moins toxiques pour la santé« .
Voici les transparents qui ont été présentés.
[pdf-embedder url= »http://www.afvs.net/wp-content/uploads/2017/02/Les-polluants-dans-les-logements.pdf » title= »Les polluants dans les logements »]
Pour télécharger le document :
Nous avions déjà rendu compte de la condamnation de la Société d’exploitation de la tour Eiffel (SETE) à 18 700 € d’amende pour délit d’entrave du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) et du comité d’entreprise de la SETE pour avoir caché un rapport révélant la présence de plomb à des concentrations élevées durant des travaux entrepris en 2012.
Voici un résumé du jugement établi par le service juridique de l’AFVS le 20 févier 2017 :
Les parties civiles : le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) 75007 Paris ; le Comité d’entreprise (CE) de la Société d’exploitation de la tour Eiffel (SETE) 75016 Paris ; le procureur de la République en tant que partie jointe,
La prévenue : la Société anonyme(SA) Société d’exploitation de la tour Eiffel (SETE) 75007 Paris
Chefs d’accusation : entrave au fonctionnement du CHSCT et entrave au fonctionnement du Comité d’entreprise de la SETE par la SA SETE
Les témoins : le contrôleur de la Caisse régionale d’assurance maladie d’Île-de-France (CRAMIF) 75019 Paris ; le directeur général de l’Office du tourisme et des congrès de Paris 75001 Paris
La SA SETE, en charge de l’entretien et de l’exploitation de la tour Eiffel, avait lancé en mars 2012 un chantier de rénovation du 1er étage de la tour Eiffel pour une durée de 18 mois. Le projet portait notamment sur le réaménagement des pavillons Gustave Eiffel et Ferrié ainsi que sur la création d’un parcours muséologique.
Ces travaux avaient été évoqués au cours de réunions du CE et du CHSCT de la SETE comme n’impliquant pas d’intervenir sur les structures de la tour Eiffel, qui étaient recouvertes de peintures contenant du plomb.
Mais lors d’une visite du chantier le 25 juillet 2012, le contrôleur de la CRAMIF, constatant que des travaux de ponçage étaient en cours sur la structure métallique, et ayant consulté le diagnostic préalable (attestant de la présence de plomb dans les peintures du pavillon Eiffel), avait relevé que les mesures de prévention de BATEG, l’entreprise en charge de la conception et de la réalisation des travaux, étaient insuffisantes.
L’entreprise BATEG avait alors immédiatement arrêté le chantier et en avait informé la SA SETE le 27 juillet 2012 qui n’avait pas « jugé utile d’informer son CE ni son CHSCT ».
En effet, « l’analyse des prélèvements effectués le 8 août 2012 confirmait des concentrations en plomb surfacique dans les poussières au sol pouvant aller jusqu’à 21 fois la valeur seuil de 1 000 µg/m², y compris dans les zones hors chantier, ce qui exposait les salariés de la SETE et ses prestataires intervenant dans le zones hors chantier à l’inhalation et à l’ingestion de poussières contenant du plomb ».
Un diagnostic plomb réalisé par Bureau Veritas le 5 avril 2012, transmis le 22 août 2012 à la CHSCT et concernant le pavillon Eiffel, concluait : « le constat met en évidence la présence de revêtements contenant du plomb à des concentrations supérieures ou égales aux seuils définis par l’arrêté mentionné à l’article L.1334-2 du Code de la santé publique ».
Un avenant au Plan particulier de sécurité et de protection de la santé, du 5 avril 2012, prévoyait par exemple que « dans le cadre des travaux sur les pagodes Est, Ouest et Nord, l’entreprise en charge de la réalisation des travaux et ses sous-traitants vont entièrement déposer les structures contenant du plomb ainsi que partiellement les plaques de tôle du plancher et les poutres du premier étage de la tour Eiffel. Le diagnostic plomb établi par la SETE le 4 juillet 2012 met en évidence une présence de peinture au plomb sur la structure de la tour Eiffel et sur certains éléments à l’intérieur du pavillon Ferrié ».
Ces différents éléments ne leur ayant pas été transmis, les parties civiles ont accusé la prévenue de délit d’entrave à leur égard.
Pour sa part, la prévenue (la SETE) soulève la prescription, vite écartée par la juge, qui a retenu le 5 avril 2012 comme point de départ de la prescription de trois ans (affaires introduites en février 2015).
Le délit d’entrave à l’égard du Comité d’entreprise n’est pas retenu dès lors que les textes applicables ne relevaient pas une « obligation d’information du Comité d’entreprise des résultats d’un diagnostic au plomb préalable à la réalisation des travaux ».
Le délit d’entrave au fonctionnement régulier du Comité d’hygiène est caractérisé, quant à lui, en tous ses éléments matériels et intentionnels (violation en connaissance de cause des textes : « Le CHSCT soutenait que lorsque la direction de la SETE l’avait informé du projet de chantier de rénovation du 1er étage de la tour Eiffel, elle lui avait indiqué que les travaux n’impliqueraient pas d’intervention sur la structure métallique de la tour Eiffel, qui contenait du plomb »).
Comme autres éléments matériels de ce délit, un courrier adressé à la direction de la SETE par le contrôleur de la CRAMIF le 9 août 2012 : « Lors de plusieurs réunions, auxquelles participaient vos services techniques, il m’avait été dit que le pavillon Eiffel, plus récent, ne contenait pas de peinture au plomb et qu’aucune intervention n’était prévue sur la structure attenante » ; ou le courrier de l’entreprise BATEG du 6 août 2012 indiquant « qu’au vue des informations qui lui avaient été transmises, elle n’avait pas à prendre en compte d’éventuels surcoûts liés à une pollution au plomb »…
Ce délit d’entrave fait par ailleurs suite à « une précédente violation de l’obligation d’information du CHSCT pour les mêmes faits en 2009, à l’occasion de laquelle la SETE avait fait l’objet d’un rappel de ses obligations par la CRAMIF ». Le tribunal correctionnel de Paris condamne au paiement d’une amende de 18 750 euros la SETE pour entrave au fonctionnement du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail commis courant 2012 ; à 1 euro symbolique de dommages-intérêts ; à 3 000 euros au titre des frais de procédure engagés par le CHSCT.
Ce 13 février 2017, l’AFVS, qui fait partie de l’Observatoire du droit à la santé des étrangers (ODSE), rend public ce communiqué commun de la FNARS, de l’ODSE, du Secours catholique et de Caritas France.
Au prétexte de la réforme dite de la « Protection universelle maladie (PUMa) », entrée en vigueur il y a plus d’un an, le gouvernement s’apprête à remettre en cause les règles établies depuis la réforme CMU de 1999. Un arrêté réduisant la liste des titres et documents qui autorisent les étrangers à bénéficier de l’assurance maladie est en effet sur le point d’être pris.
Malgré des alertes réitérées, vont désormais être exclues les personnes disposant d’un récépissé de demande de titre de séjour ou d’autres documents nominatifs remis par les préfectures et attestant de démarches en cours. Or, les préfectures multiplient précisément la délivrance de ces documents de séjour précaires.
Résultat : alors qu’elles sont en règle du fait de la possession de ces documents, ces personnes vont être renvoyées vers l’AME (aide médicale d’Etat), voire vers rien du tout pour celles dont les ressources sont supérieures au plafond fixé par les textes pour bénéficier de l’AME (720 euros par mois). Ces mesures vont avoir pour effet l’augmentation du nombre de bénéficiaires et des dépenses de l’AME.
Ce changement majeur est d’autant plus inconséquent et inquiétant qu’il est pris à la veille des élections où plusieurs candidat-e-s envisagent de réduire l’AME jusqu’à la faire disparaître. Ce durcissement pourrait donc avoir des conséquences sanitaires et sociales encore plus graves dans un très proche avenir.
Nos organisations demandent au gouvernement que l’arrêté, qui doit être co-signé par le ministre de l’Intérieur et la ministre des Affaires sociales, ne conduise pas à exclure de l’assurance maladie les étrangers en situation régulière au regard du séjour qui, jusqu’ici, y avaient droit.