L’Assemblée pour l’environnement, créée en 2012 par les dirigeants mondiaux afin de renforcer le combat environnemental, se réunit pour la troisième fois. Quelque 2 500 participants sont attendus dont, outre les ministres, des PDG d’entreprises, des scientifiques, des ONG.
Un certain nombre de résolutions seront sur la table, notamment sur l’interdiction du plomb dans les peintures et la limitation des plastiques. « Nos océans se remplissent de déchets si rapidement que, d’ici 2050, il y aura plus de plastique que de poissons dans les mers », prévient le Programme de l’ONU pour l’environnement (PNUE) dans un communiqué.
Quant aux peintures au plomb, leur interdiction, si elle était actée, « serait une étape majeure contre un risque qui nuit chaque année au développement neurologique de 600 000 enfants », ajoute le PNUE.
D’autres résolutions seront proposées, en faveur des contrôles de la qualité de l’air en ville, ou pour réduire les dégradations générées par les conflits armés. « Nous devons avoir raison de la pollution avant qu’elle ait raison de nous », déclare le directeur du PNUE, Erik Solheim. « Cela signifie pouvoir respirer dans nos villes, éloigner les produits chimiques dangereux de la chaîne alimentaire, et éviter que nos océans se transforment en soupes de plastique ».