Selon Le Parisien, la justice vient de condamner la Société d’exploitation de la Tour Eiffel (SETE) le 11 octobre 2016 à 18.750 euros d’amende pour « délit d’entrave » pour avoir caché un rapport révélant la présence de plomb à des concentrations trop élevées durant des travaux en 2012.
Démarrés en mars 2012, ces travaux visaient à redonner un coup de jeune au 1er étage de la tour. Un mois après le lancement du chantier, des experts indépendants rendent un rapport révélant des concentrations inquiétantes de ce métal. Pourtant, la direction garde ce document secret, laissant les ouvriers poursuivre leur tâche. Une inspection de la Caisse d’assurance maladie en juillet fait le même constat, obligeant la tour à suspendre la rénovation et à procéder à une dépollution des parties concernées. Une analyse plus poussée révélera des taux de plomb jusqu’à 21 fois supérieurs aux normes.
L’arrêt du chantier permet au CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) de découvrir le pot aux roses.
Voir l’article du Parisien ici.